Le ver de terre en Égypte

Cléopâtre, reine d’Egypte, vécut au premier siècle avant Jésus-Christ (69-30 avant J-C). Septième du nom, elle descend de la dynastie grecque des Ptolémée, une famille royale venue de Macédoine en 323 avant J-C. Cette femme puissante et ambitieuse désire étendre le rôle de l’Egypte auprès de Rome, parallèlement elle multiplie les stratégies d’alliance pour conserver son indépendance.

Pendant son règne, les vers de terre jouissent d’une grande considération dans la vallée fertile du Nil. Cléopâtre élève le ver de terre au statut d’animal sacré. Tous les sujets de l’empire doivent révérer et protéger le ver de terre. Cléopâtre demande aux agriculteurs de ne pas déranger les vers pendant leurs travaux sous peine d’offenser le Dieu de la fertilité. Les Égyptiens avaient aussi interdiction de les retirer de la terre d’Égypte (Jerry Minnich, The Earthworm, 1977)

C’est certainement la plus haute distinction jamais accordée au ver de terre. Si bien que des prêtres égyptiens devaient certainement passer beaucoup de temps à étudier les vers de terre et le bénéfice de leurs actions. L’usage du ver de terre s’étend à d’autres usages que la fertilisation des sols, ils servaient d’indicateurs météorologiques (Gilberto Righi, Earthworms, 1997)

Ever en hiéroglyphexiste-t-il des témoignages du ver de terre égyptien ?

L’écriture hiéroglyphique égyptienne se compose d’une succession de signes qui représentent des dieux, des humains, des animaux, des plantes et des objets divers. Elle est utilisée pendant plus de trois mille ans. La présence du signe lombric ou ver de terre se présente comme suit. En français, le mot ver possède des homophones : vers, verre, vair et vert.

L’écriture égyptienne utiliserait 2 signes pour représenter les deux consonnes V et R. Ils énoncent le mot « ver », qui sera suivi d’un autre signe « le déterminatif ». Sa fonction précise la catégorie sémantique du mot ver et lève l'ambiguïté entre homophones.