L'éthologie est l'étude du comportement des espèces animales dans leur milieu naturel ou non.

L’inné et l’acquis chez le ver de terre ?

Le ver de terre a des comportements instinctifs et innés, il n’y a pas de phase d’apprentissage. Son corps réagit aux stimuli externes, ses comportements sont inconscients et involontaires.

Après la libération des cocons, le ver de terre protège-t-il ses œufs ?

Comme beaucoup d’espèces animales, et notamment la majorité des invertébrés, le ver de terre ne prodigue pas de soins à sa progéniture. Une « maman » ver de terre n’éduque pas ses petits.

La vie mentale du ver de terre serait entièrement inconsciente.

Le système nerveux central du ver de terre est très primaire. Il se compose d'un cordon nerveux parsemé par intervalles d’amas de cellules nerveuses et à une extrémité un cerveau formé de plusieurs ganglions fusionnés.

Le ver de terre ressent-il la douleur ?

La douleur provoquée par un stimulus douloureux est rapide et aiguë, lors de la destruction des tissus de la peau la douleur est lente.

Un récepteur nociceptif (ou nocicepteur) est un récepteur sensoriel de la douleur. Les nocicepteurs cutanés sont sensibles à la déformation mécanique de la peau, à une pression et aux températures externes.

L’information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s’apparentent à la nociception.

Mais réagir mécaniquement à la douleur n’est pas souffrir. Pour souffrir, le ver de terre doit être conscient de la douleur et nous avons dit que ses comportements sont inconscients. Par contre des chercheurs auraient découvert la présence d’endorphines chez les vers de terre. Ces hormones sont émises pour atténuer la douleur.

Ces quelques informations indiquent que le corps du ver de terre possède probablement des nocicepteurs et des mécanismes d’atténuation de la douleur. Même si ma réflexion n’est pas scientifique, conscient ou inconscient, j’ai l’intuition qu’au même titre que les humains, le ver de terre souffre.