Le dessin anatomique du ver de terre est la reproduction réaliste et fidèle du corps d’un lombric commun. Cet article se limite au dessin d’un personnage. Nous retiendrons l’esprit cartoon pour représenter le ver de terre, avec des attitudes humoristiques.
La forme générale du corps d'un lombric est cylindrique, comme « un tuyau d’arrosage ». La tête et la queue plus effilées se situent aux extrémités. Pour restituer les caractéristiques distinctives du ver, il faut dessiner les anneaux et le renflement du clitellum. Le ver de terre appartient à la famille des annélides, le corps d'un adulte possède entre 120 et 150 anneaux.
Notre choix est de simplifier le dessin pour ne conserver que les traits essentiels et nécessaires à l'identification d'un ver de terre, seulement quelques anneaux seront dessinés.
La position d’un animal rampant sur le sol donne une expression reptilienne. La verticalisation du corps est retenue pour le dessin du personnage. La queue devient pied, et la tête domine le corps.
La forme du squelette en S passe par une verticale : le centre de gravité. Cette ligne imaginaire de construction vérifie l’équilibre du corps. Si la tête se projette trop en avant, le ver semble tomber.
Nous pouvons aussi « humaniser le personnage » : en modifiant la position et la taille d'un organe existant, en ajoutant des membres.
Pour débuter, je dessine l'esquisse avec un trait simple.
- Le squelette du dessin en forme de S
- La forme cylindrique du corps
- Un demi-cercle referme le haut du corps et constitue la tête.
Pour former la queue, je réduis le diamètre du corps jusqu’à l’extrémité - Deux traits parallèles marquent l'emplacement épaissi du clitellum.
Nous obtenons ainsi la forme générale du ver de terre. L’étape suivante consiste à finaliser les anneaux comme sur le 4ème croquis. Chaque anneau ressemble à une petite bouée dont l’épaisseur varie en fonction de la courbure du corps. Des repères montrent que l’inclinaison des anneaux suit un rayon de cercle.
La suite de l’exercice consiste à personnaliser l’attitude du personnage, ajouter des membres (bras, mains…), utiliser des accessoires (bouée, nourriture…), exagérer la taille de certains organes (tête, bouche, yeux…). Si une ébauche vous semble « ratée », je vous conseille de la conserver et recommencer votre dessin sur une nouvelle feuille blanche. La comparaison des dessins apporte de précieuses informations sur l’évolution de votre trait.
Les croquis sont modifiables à souhait : un corps plus épais, moins d'anneaux, un clitellum plus long, une tête plus grosse, un nez plus pointu, une bouche souriante, des yeux langoureux...