Maltraitance des vers de terre !

Tous les êtres s’inscrivent dans une chaine du vivant et contribuent pour une partie infime, mais essentielle, à la stabilité d’un écosystème. L’homme perturbe l'équilibre des écosystèmes. Depuis des décennies, de nouvelles pratiques culturales et l’abus d’emploi de pesticides détruisent la faune du sol.

Les vers de terre abondent dans des terres saines. La croissance d’une population de lombrics est un bio-indicateur de santé et de fertilité d’un milieu naturel. Les vers de terre aèrent les sols en ingérant et en digérant des matières en décomposition et des particules organiques. Ils mélangent les horizons du sol, en modifient la structure et participent à l'humification du milieu. Le lombric expulse de son système digestif des déchets organiques enrichis d'une flore microbienne active et efficace à la croissance des plantes.

L’utilité du ver de terre ne se démontre plus, nous devons considérer cet être vivant et le préserver. Les annélides vivent sous terre depuis des millions d’années, bien avant Homo sapiens (homme savant) ou homme moderne. Des scientifiques estiment que la population terrestre de vers de terre représente environ 60 % du poids total des animaux.

Ce chiffre impressionnant ne doit pas faire oublier les disparités géographiques dans la répartition de la population des vers de terre, certains vivent dans des terres saines et d'autres dans celles abondamment traitées de produits chimiques.
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