Lumbricus terrestris VS plathelminthe

Dans ce combat inégal, le plathelminthe carnassier dévore sans peine le lombricidae Lumbricus terrestris.

Détecté en France pour la première fois en avril 2013 dans les Alpes-Maritimes, les plathelminthes sont vus plus tard dans le Finistère. Dans ces deux départements, trois espèces différentes identifiées se reproduisent à la fois de manière sexuée et asexuée. L'invasion des plathelminthes progresse. D’origine néo-zélandaise, australienne ou sud-américaine, les plathelminthes sont depuis des années présents sur l’ensemble des îles britanniques. Il est fort probable que leur migration en France résulte d’importation de terre sous des formes différentes.

Le professeur Jean-Lou JUSTINE lance un appel à témoin pour cartographier la présence des plathelminthes en France. Le zoologiste caractérise les individus et recense toutes les informations utiles pour ralentir leur progression. A ce jour, six espèces différentes sont décrites en France.

 Le 5 décembre 2013, M. Jean-Vincent Placé, sénateur écologiste de l’Essone, attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur l'apparition du plathelminthe de Nouvelle-Zélande dans les sols français.

Ayant déjà été recensée en grande quantité dans la Bretagne et dans le Midi, cette espèce invasive a été découverte pour la première fois en Île-de-France dans un jardin de Vigneux-sur-Seine dans l'Essonne en octobre 2013. Cette apparition est inquiétante, car ces vers détruisent la population des lombrics classiques. En effet, ces derniers ne sont pas protégés contre cette nouvelle menace. Il faut rappeler que les lombrics représentent 80 % de la faune des sols et leur disparition serait catastrophique pour la qualité des sols et la biodiversité. Il demande donc si des mesures sont envisagées afin de combattre cette espèce nouvelle de plathelminthe de Nouvelle-Zélande.

Cette question est en attente de réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.