Toujours à l’affut d’un ver de terre auprès du jardinier, le rouge-gorge fait partie de la famille des Muscicapidés. Cet oiseau plutôt solitaire apprécie la présence de l’homme et son chant typique le distingue des autres oiseaux.
Le rouge gorge est un petit oiseau de forme arrondie avec des ailes courtes. Il est facilement identifiable par la couleur rouge-orangée du plumage qui recouvre sa poitrine, ses petits yeux sombres et le bec fin, de couleur brune comme la partie supérieure de son corps. Un rouge gorge adulte mesure environ 13 cm pour un poids de 15 à 20 g.
De bonne heure le matin, bien visible sur une branche haute, le rouge-gorge chante pour attirer une femelle et marquer son territoire. A partir de février-mars, la femelle rouge gorge construit seule son nid à l’abri des regards, caché dans la végétation ou dans l’anfractuosité d’une construction humaine. Elle dépose 4 à 6 œufs au fond du nid douillet fait de brindilles et de mousse.
La femelle couve les oisillons une semaine, pendant cette période le mâle nourrit sa petite famille. Ensuite les deux parents contribuent à l’alimentation des petits rouges-gorges jusqu’à leur envol, deux semaines après la ponte. Le rouge-gorge est un reproducteur prolifique, produisant entre trois et cinq couvées par an.
Insectivore, le rouge gorge mange des insectes, des larves et des invertébrés comme le ver de terre. Quand cette nourriture est moins abondante, le rouge gorge consomme des graines, des baies et des fruits. Opportuniste, il n’hésite pas à se rapprocher des maisons pour picorer des restes de pain. Peu farouche, le rouge-gorge semble faire confiance aux humains. Sédentaire, il défend son territoire toute l’année, de nombreuses femelles s’y établissent pendant l’hiver. Le rouge-gorge fait partie de la biodiversité de nos jardins et son chant mélodieux sent bon l’arrivée de la belle saison.
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Robert Balestra
Rouge-gorge (Erithacus rubecula)